Pour tous ces motifs, le recours à un psychologue peut aider enfants et parents à faire le point et à enrayer la spirale négative de non-retour. Son rôle n’est pas de suppléer l’éducation des parents, ni de devenir un copain de substitution ou encore donner des « recettes miracles ». Grâce à sa connaissance psychologique, le psychologue intervient pour aider l’enfant dans son apprentissage de soi, l’écouter en toute « neutralité bienveillante », le faire s’exprimer ce qu’il ne verbalise pas.

Parler et se confier à notre entourage peut représenter une aide ponctuelle pour passer certains caps. Mais il advient parfois que ce soutien ne suffisse plus, que trop d’affects et de non-dits ne permettent pas ou plus d’apaiser des souffrances psychologiques. Un entretien psychothérapeutique est alors d’un secours bénéfique. Le praticien s’attache précisément à cerner les conflits intrapsychiques mis en jeu.

Avec les très jeunes enfants qui n’ont pas encore acquis de manière stable l’usage du langage, le recours aux jeux avec des petits personnages, aux dessins, à la pâte à modeler s’avère un instrument très efficace pour faire s’exprimer l’enfant.

Les entretiens :

A travers le dessin par exemple, l’enfant projette sur le papier sa perception de soi, ses rapports avec son entourage (parents, fratrie, famille proche, etc.), ses angoisses et ses désirs.

La représentation qu’il en fait constitue un outil d’interprétation pour le psychologue et d’échange verbal avec l’enfant.

 

En fonction de l’âge et de la situation de l’enfant, le graphisme, le choix des couleurs, la proportion attribuée à chaque personnage ou élément, la précision des détails sont autant d’indices qui aident à orienter le travail psychothérapeutique.

Consultations parents/enfant

Mon objectif est de traiter les troubles du bébé et de l’enfant liés aux difficultés d’adaptation avec l’environnement (familial, scolaire…).

Lors de la première séance, les parents expliquent les difficultés que rencontre leur enfant.

Cet entretien d’évaluation se fait toujours en présence de l’enfant, de manière à observer ses comportements par rapport à ce qui sera dit. Ce sont donc ces réactions suffisamment explicites, et le discours des parents qui servent en un premier temps de base de travail.

Des séances de thérapie sont ensuite organisées, au cas par cas avec l’un des deux parents ou bien les deux, ceci également en fonction de l’âge de leur enfant. Tout dépendra de la relation parents-enfants.

Pour les cas où la séparation semble difficile pour l’enfant ou pour le parent, l’objectif sera de mettre en place un dispositif d’individuation qui permettra à l’un et à l’autre de se débarrasser de ses angoisses et relancera le processus de développement de l’enfant qui était resté bloqué à un stade parfois précoce. Pour le parent angoissé, un travail individuel est souvent proposé en parallèle, lorsque l’on relève des troubles plus importants.

 

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